Lophophore

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LRSV

LA PRESSE EN PARLE

“Les spectateurs ont ovationné cette leçon de liberté, irrésistible de talent et de fantaisie !“  Vaucluse Matin

“Excessivement frais, drôle et décalé.“ 
Le Dauphiné Libéré

“Une heure de jubilation !“ 
La Marseillaise

“Le Collectif Lophophore, n’en a pas fini de nous enchanter !“ La Provence

“Un grand moment de théâtre.“
Vivant Mag

“Un spectacle surprenant, d’une grande qualité.“ Avignews

“Une savoureuse drôlerie théâtrale !“ 
La Théâtrothèque

“Spectacle propice à l’hilarité jouissive.” 
Les Plumes Asthmatiques

“Les Règles du Savoir-Vivre ne laissent aucun répis aux spectateurs !“ La Provence

REMERCIEMENTS  / Vincent Siano, Bruno Dairou, Les Solitaires intempestifs, Frédéric Arnaud, Elisabeth Ronze, Laurégna Gény, Sarah ballestra, Jean-Charles Vautrain, Vivien Fedele,

LES REGLES DU SAVOIR-VIVRE DANS LA SOCIETE MODERNE

DE JeaN-LUC LAGARCE


COUP DE COEUR DE LA PRESSE AVIGNON 2014

MISE EN SCENE  / Romain Arnaud-Kneisky
INTERPRETATION / Benedicte Allard ou Juliette Sotcker, Morgane Touzalin-Macbiau, Pauline Phélix
CREATION LUMIERE / Denis Koransky
REGIE / Emilie Cerniaut
SCENOGRAPHIE  / Jonathan Bablon
COSTUMES / Kristina Strelkova, Maxence Rapetti-Maus, Adrien Cdl
PHOTOS & VIDEOS / Alexandra Lebon, Axel Cuisin, Tamouna Gugulashvili
REGARDS COMPLICES / Nathalie Bécue, Bruno Dairou, Vincent SIano

SOUTIENS / Mairie de Paris, Actisce, Mairie de Velleron, Théâtre La Jonquière, Les Arrimés, Mairie de Velleron, Subventionnée par Paris Jeunes Talents, SPEDIDAM, Coup de Coeur Vivant Mag – Adadiff diffusion, sélectionné parmi les 10 Coups de Coeur de la critique au Festival d’Avignon OFF 2014, T.R.A.C., Départemental de Vaucluse.

LA PIèCE

Petite leçon de civilité savoureuse, intelligente et décalée à destination des mortels, tous âges confondus.

Vous croyez venir voir une conférence?
Désolé! C’est un spectacle qui se donne.
Car il y a des pilules qui ne passent qu’avec leur dose de miel…

Trois déesses loufoques, amidonnées d’une sobriété impeccable, reprennent à leur compte le désuet manuel des Règles du savoir-vivre dans la société moderne de la Baronne de Staffe, adapté par Jean-luc Lagarce, dans une réécriture savoureusement cynique, drôle et précise.

Entre pédagogie véhémente et chansons décalées, des joies de la naissance aux formalités des obsèques, ces trois Parques, fileuses des destinées, nous entraînent dans un monde fait de protocoles aussi précis qu’absurdes et nous rappellent quelques notions élémentaires.

UNE PARTITION MUSICALE..

Dés la première lecture, il m’a semblé primordial de faire porter le propos de ce monologue par plusieurs comédiennes. Lagarce structure sa pièce en rois parties distinctes: la naissance, la vie, la mort. La structure du texte et son contenu renvoient directement à une figure mythologique plurielle: celle de ces trois soeurs, les Parques, les filles des Destinées. L’une tire le fil de la naissance, une autre le tisse et une dernière le coupe.

Il faudra que cela bouge, que cela rit, que cela chante et danse! De la folie! Du burlesque! De la vie ! Notre travail commence à la table, à étudier phrase par phrase comment respecter la langue de l’auteur et apprendre ses codes et leur utilité. trouver notre dérision dans ce texte aux accents psychorigides, car il n’est pas question de mettre de côté le théâtre, de ne pas s’autoriser la part de liberté qui nous appartient.

Le public vient voir une conférence? Les trois comédiennes en costumes exentriques vont la jouer, mais à leur manière. Détonnante… Jean-Luc lagarce a inclu des poèmes, a travaillé sur la métrique textuelle et syntaxique dans cette pièce. Pourquoi ne pas y ajouter des notes, des rythmes sonores, des incongruités?

Nous voulons travailler ce texte comme une partition qui sera parsemée de musique ici et là: du scat, et quelques clin d’oeil aux mélodie des Andrews Sisters, de Barbara, de Brel, ou de Colette Magny. La cadence générale de la pièce sera entremêlée de moments de complicité entre ces déesses, de moments de gravité et d’instants plus légers, plus burlesques, plus absurdes.

Les commédiennes s’amuseront, tritureront ces premières idées de mise en scène, quitte à en abandonner certaines. L’essentiel est de les laisser faire, partir d’elles, pour trouver, à notre manière, une polyphonie entre le propos Jean-Luc Largarce et le notre.

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